L’Algérie est redevenue un exportateur net d’essence, le produit de distillation du pétrole brut le plus demandé. Le pays a commencé à exporter à la fois de l’essence et du diesel, en 2020, la première fois qu’il le fait au cours de la dernière décennie, rapporte l’agence de presse algérienne.
L’Algérie était autrefois autosuffisante en produits pétroliers. Jusqu’en 2009, c’était le seul pays parmi les trois premiers producteurs africains d’hydrocarbures à avoir suffisamment de produits à revendre pour le marché d’exportation. Mais des années de sous-investissement ont entraîné l’Algérie dans la même ligue d’importation de produits dans laquelle l’Angola et le Nigéria sont les principaux membres porteurs de cartes depuis plus de 20 ans.
Avec la montée en puissance de la raffinerie d’Alger, Sonatrach, la société nationale d’hydrocarbures et unique raffineur domestique de pétrole brut algérien, affirme avoir produit 9,5 millions de tonnes de diesel et 3,4 millions de tonnes d’essence en 2020.
L’Algérie a mis fin à ses importations de diesel en mars 2020 et a cessé ses importations d’essence en août de la même année, l’activité de raffinage ayant augmenté de 7,4% des volumes de pétrole et de condensat traités par rapport à 2019, passant de 27,2 millions de tonnes à 29,1 millions de tonnes.
