Le secteur minier ougandais se positionne comme un levier clé pour l’économie nationale, avec un accent particulier sur l’extraction de minéraux stratégiques tels que le cobalt, l’or et le cuivre. En parallèle, l’exportation d’or, d’étain et de tungstène continue de jouer un rôle significatif dans les recettes du pays.
Ruth Nankabirwa, ministre de l’Énergie de l’Ouganda, a annoncé le lancement d’un troisième cycle d’octroi de licences pétrolières prévu pour juillet 2025. Ce processus s’inscrit dans l’exercice budgétaire 2025-2026 et offrira de nouvelles opportunités pour l’exploration et l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Bien que le lieu exact de cette opération n’ait pas encore été confirmé, cette initiative reflète l’ambition du pays de renforcer son attractivité pour les investisseurs énergétiques.
Un projet de rénovation majeur concerne la mine de cuivre de Kilembe, située près des monts Rwenzori. Cette mine, qui contient environ 4 millions de tonnes de minerai avec une teneur estimée à 1,98 % de cuivre et 0,17 % de cobalt, est fermée depuis les années 1970. Sa fermeture était due à la faiblesse des prix des minéraux et à l’instabilité politique de l’époque.
Un adjudicataire a été sélectionné pour entreprendre la rénovation de la mine, et les négociations pour la mise en œuvre du projet sont en phase finale. Ce chantier représente un enjeu économique et social majeur, avec la promesse de relancer la production minérale tout en stimulant l’emploi et l’infrastructure locale.
Ces initiatives reflètent l’engagement de l’Ouganda à diversifier son économie et à exploiter pleinement son potentiel en ressources naturelles. En s’attaquant aux défis d’attractivité et de compétitivité dans les secteurs minier et pétrolier, le gouvernement espère attirer des investissements étrangers, créer des emplois et générer des revenus pour financer son développement.
Avec une stratégie qui conjugue rénovation des infrastructures existantes et ouverture de nouvelles opportunités, l’Ouganda pourrait bien s’affirmer comme un acteur incontournable de l’industrie minérale et énergétique en Afrique.
