Le ministre sénégalais de l’Énergie et des Mines, Birame Souleye Diop, a annoncé une révision imminente des codes pétroliers et gaziers du Sénégal. Cette initiative s’inscrit dans la perspective de la conférence MSGBC Oil, Gas & Power 2025, prévue les 9 et 10 décembre à Dakar.
Le ministre Diop a souligné que cette révision vise à moderniser le cadre réglementaire du secteur énergétique sénégalais. « Le Sénégal révise actuellement l’ensemble de ses codes, ainsi que les développements dans le secteur de l’électricité, afin de créer un cadre propice à l’industrialisation », a-t-il déclaré. Les priorités de cette réforme incluent la transparence, la promotion du contenu local et une meilleure redistribution des revenus pétroliers et gaziers au bénéfice des citoyens sénégalais.
Cette annonce intervient dans un contexte où le Sénégal cherche à optimiser l’exploitation de ses ressources naturelles, notamment avec les récents développements dans les champs pétroliers et gaziers comme Sangomar et Greater Tortue Ahmeyim (GTA). Ces projets, portés par des partenariats internationaux, positionnent le pays comme un acteur clé dans le secteur énergétique en Afrique de l’Ouest.
Par ailleurs, Lamin Camara, secrétaire permanent du ministère du Pétrole et de l’Énergie de la Gambie, a profité de l’occasion pour annoncer que son pays est en phase finale de négociations pour l’attribution de licences de puits pétroliers. « D’ici la conférence MSGBC, nous serons en mesure d’annoncer la signature de licences pour nos puits pétroliers », a-t-il affirmé, précisant que les discussions sont à un stade avancé et devraient être conclues avant l’événement de décembre 2025.
La conférence MSGBC Oil, Gas & Power 2025, qui se tiendra à Dakar, s’annonce comme un rendez-vous stratégique pour les acteurs de l’industrie énergétique de la région MSGBC (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau et Guinée-Conakry). Elle offrira une plateforme pour discuter des opportunités d’investissement, des avancées technologiques et des politiques énergétiques visant à maximiser les bénéfices socio-économiques des ressources naturelles.
Ces annonces témoignent de l’engagement des pays de la région à renforcer leur gouvernance énergétique et à tirer parti de leurs ressources pour stimuler le développement économique et industriel, tout en mettant l’accent sur la transparence et l’inclusion locale.