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L’Afrique ne doit pas abandonner les ressources en hydrocarbures pour la Transition Énergétique selon APPO
The he African Petroleum Producers Organisation (APPO) has warned that it would be a serious mistake for African countries to abandon their hydrocarbon resources because of the energy transition, adding that Africa must seek to make better use of its resources for economic development.
Le secrétaire général de l’APPO, le Dr Farouq Ibrahim, a donné l’avertissement hier dans son discours d’ouverture à la 3e Conférence internationale biennale 2023 sur la science et la technologie des hydrocarbures (ICHST) sur le thème « L’avenir de l’industrie pétrolière et gazière : opportunités, défis et développements.»
Ibrahim said: "As the world embarks on a rapid energy transition, Africa has a duty to its people to use its abundant oil and gas resources to provide them with energy, which is the most powerful catalyst for socio-economic development. In other words, Africa must create a future for the oil and gas industry.
"We have been led to believe that we are too poor to buy energy. So more than 70 per cent of the oil we produce every day is exported to those who are rich enough to buy it. More than 40 per cent of the gas we produce is also exported outside Africa. Yet our continent has the largest proportion of its population living in energy poverty, with over 600 million people living without access to electricity and over 900 million without access to any form of modern energy for cooking or other domestic use.
"What we have not realised is that until we are able to give energy to the hundreds of millions of people who live without energy, our quest to reduce poverty will remain a mirage. Energy is the main catalyst for economic transformation. Give people the means to access energy, not only to light their homes, but also to create cottage industries, and you will be shocked by the multiplier effect.
He said that Africa had allowed the developed world to regard it as a poor country. That's why he doesn't really address the fundamentals of the energy transition issue.
Il a déclaré : « Quelle que soit l’aide qui nous est donnée, elle ne nous aidera pas en ce qui concerne ce dont nous avons besoin pour pouvoir nous développer. Ce que nous devons faire, c’est dire que le problème actuel est le résultat de 150 ans d’émissions causées en grande partie par les pays industrialisés d’aujourd’hui. Au cours de ces 150 années, ils ont rejeté dans l’atmosphère 2 500 mégatonnes d’émissions. Pour cette raison, on dit que nous sommes confrontés à un problème sérieux, car le monde est saturé d’émissions.
« Aujourd’hui, il existe une technologie capable d’éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère et de l’enfouir quelque part, ce qui réduira l’intensité des émissions à l’extérieur. Que ne pas dire à l’Occident : prenez votre argent et développez cette technologie, n’en extrayez que 500 mégatonnes, ce qui permettra à l’Afrique d’utiliser le pétrole et le gaz pendant les 25 à 50 prochaines années pour se développer en tant que société industrialisée et il ne pourra toujours pas remettre 500 mégatonnes. Tout au plus la moitié de ce qu’ils ont supprimé.
"The problem is that if you say that and they succeed, you are asking them to continue to depend on oil and gas, which they are determined not to do. The whole issue of energy transition is the issue of energy security. If Europe and America had the oil and gas reserves we have, we wouldn't be talking about energy transition today."
S’exprimant également lors de la conférence, le ministre d’État aux Ressources pétrolières, l’hon. Ekperikpe Ekpo a observé que « les récents événements mondiaux comme le conflit russo-ukrainien ont accentué la nature fragile de la dynamique de la demande énergétique. En ce qui concerne le gaz, le Nigeria n’était pas suffisamment préparé et n’a pas saisi les opportunités créées par l’augmentation de la demande de gaz vers l’Europe et d’autres parties du monde.
"On our domestic front, we need to stimulate the domestic gas market. Nigeria is known to be a country rich in gas rather than oil, with proven reserves of over 200 trillion cubic feet of gas. Local problems include inadequate infrastructure, an unfair regulatory environment for gas, pipeline sabotage and a failure to maximise the value of abundant gas reserves.
Pour sa part, le ministre d’État des Ressources pétrolières, le sénateur Heineken Lokpobiri, a chargé les opérateurs industriels, les experts et les technologues de proposer des solutions permettant de relever les défis propres à l’environnement nigérian, notamment le vol de pétrole et le vandalisme des oléoducs.
Plus tôt, le directeur/PDG du Petroleum Training Institute (PTI), le Dr Henry Adimula, a expliqué que la démocratisation de l’énergie constitue un concept primordial. Cela implique la démocratisation des ressources énergétiques et de la technologie, garantissant que les sources d’énergie propres et durables soient accessibles à tous, quel que soit leur emplacement ou leur statut économique.
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