Eni et BP ont officiellement relancé leurs activités d’exploration en Libye, marquant un tournant décisif après une interruption de près de dix ans dans leurs opérations onshore, suspendues depuis 2014. Cette reprise s’inscrit dans une dynamique de relance plus large des activités pétrolières dans le pays, avec d’autres acteurs majeurs tels que Repsol et OMV qui s’apprêtent également à redémarrer leurs projets d’exploration.
Le samedi 26 octobre, Eni a entamé ses activités dans la zone B (96/3) du bassin de Ghadamès, avec le forage du puits A1-96/3, également connu sous le nom de Hasheem Prospect. Ce puits représente le premier foré dans le cadre des obligations contractuelles pour cette zone, conformément au contrat du quatrième tour d’appel d’offres lancé en 2007. Eni exploite cette zone en partenariat avec BP et l’Autorité d’investissement libyenne, unissant ainsi les forces de grands acteurs mondiaux dans la recherche de nouvelles ressources énergétiques pour le pays.
Situé à environ 35 kilomètres du champ de Wafa et à 650 kilomètres de la capitale, Tripoli, le puits A1-96/3 se trouve dans une zone riche en potentiel pétrolier et gazier. Mellitah Oil & Gas, partenaire stratégique d’Eni et acteur expérimenté dans la région grâce à son développement du champ de Wafa, supervise les opérations de forage. La vaste expertise de Mellitah Oil & Gas dans la gestion des projets pétroliers en Libye assure une exécution efficace et sécurisée de ces travaux, en dépit des défis logistiques et géopolitiques que le pays a connus ces dernières années.
The A1-96/3 well is expected to reach a final depth of 10,327 feet (3,147 metres), and several promising geological formations will be tested over the coming months. These formations could contain both oil and gas, confirming the significant energy potential of the Ghadames region.
La reprise des activités d’exploration par Eni et BP en Libye est un signal encourageant pour le secteur pétrolier du pays, qui cherche à retrouver sa place sur la scène internationale après des années de perturbations. Repsol, par exemple, prévoit de relancer ses activités de forage dans le bassin de Murzuq, tandis qu’OMV se prépare à commencer ses opérations dans le bassin de Syrte dans les semaines à venir. Ensemble, ces développements devraient redonner un nouvel élan à l’industrie pétrolière libyenne, contribuant à la reprise économique et à la stabilité du pays.
Les premiers résultats des tests sur le puits A1-96/3 seront déterminants pour évaluer l’étendue des ressources de cette zone du bassin de Ghadamès. Si les prévisions sont confirmées, la Libye pourrait voir un regain d’intérêt pour ses vastes ressources pétrolières et gazières, renforçant ainsi ses capacités de production et ses exportations.
Cette relance des activités, combinée à une collaboration efficace entre les acteurs internationaux et locaux, pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière libyenne, stimulant à la fois les investissements et la production nationale.