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Thursday, October 2, 2025

Le Niger mise sur son uranium pour électrifier toute l’Afrique

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Lors du premier Sommet sur l’Énergie Nucléaire et l’Innovation en Afrique (NEISA) à Kigali, le Premier ministre nigérien, Ali Mahamane Lamine Zeine, a dévoilé l’ambition du Niger de devenir un acteur central du nucléaire civil sur le continent. Représentant le président Abdourahamane Tiani, il a présenté une vision audacieuse, plaçant l’uranium au cœur d’une stratégie de souveraineté énergétique et de solidarité africaine.

Le Niger, premier producteur africain et deuxième mondial d’uranium, veut tirer parti de ses ressources pour répondre aux besoins énergétiques du continent. « Pendant des décennies, notre uranium a éclairé l’Europe. Il est temps qu’il éclaire l’Afrique », a déclaré M. Zeine, soulignant l’importance stratégique de l’uranium dans les discussions du NEISA. Ce sommet, organisé à Kigali, modèle de gouvernance africaine, a réuni des leaders et experts pour débattre de l’avenir énergétique du continent.

Le choix du Niger de participer au NEISA repose sur trois piliers : l’engagement d’un Burkinabè dans l’organisation, l’importance de l’uranium dans les débats, et l’exemplarité du Rwanda comme hôte. Cette participation marque une étape clé dans la volonté du Niger de repositionner son industrie uranifère au service de l’Afrique.

Avec plus de cinquante ans d’expérience dans l’extraction et l’exportation de l’uranium, le Niger maîtrise l’ensemble de la chaîne de valeur. Le Premier ministre a mis en avant des initiatives récentes, telles que la nationalisation de la Société des Mines de l’Aïr (Somaïr), anciennement contrôlée par la multinationale française Orano, et la mise en service imminente de la mine de Dasa, exploitée par Global Atomic. Le gisement d’Imouraren, avec ses réserves estimées à 200 000 tonnes, représente un atout majeur pour les ambitions nationales.

Ces projets s’inscrivent dans le cadre du Programme électronucléaire du Niger (PEN), qui comprend une stratégie nationale adoptée, des études sectorielles réalisées et un cadre réglementaire mis en place. « Nous entamons maintenant la phase de mobilisation des financements et de recherche de partenaires », a précisé M. Zeine, également ministre de l’Économie et des Finances. Il a salué le rôle de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), dirigée par Serge Ékué, dans le soutien à la transition énergétique régionale.

Membre de la Confédération des États du Sahel aux côtés du Mali et du Burkina Faso, le Niger mise sur un mix énergétique diversifié, combinant uranium, solaire, éolien, hydrocarbures et ressources hydriques. Cette approche vise à répondre aux défis énergétiques nationaux tout en posant les bases d’une stratégie panafricaine. « Le Niger veut utiliser ses ressources pour promouvoir une solidarité énergétique africaine », a affirmé le Premier ministre, soulignant l’importance d’une coopération régionale.

En marge du sommet, M. Zeine a été reçu par le président rwandais Paul Kagame. Leurs discussions ont porté sur les priorités continentales et le renforcement de la coopération bilatérale, selon un communiqué de la présidence rwandaise. Cet échange illustre l’engagement du Niger à tisser des partenariats stratégiques pour concrétiser ses ambitions.

Malgré son potentiel, le Niger fait face à des défis majeurs, notamment l’instabilité politique et sécuritaire dans la région du Sahel, ainsi que la nécessité de financements conséquents pour développer son programme nucléaire. La nationalisation de Somaïr, bien que saluée comme une affirmation de souveraineté, a suscité des tensions avec des partenaires étrangers, notamment la France. De plus, l’exploitation de l’uranium doit répondre aux préoccupations environnementales et sociales, un sujet clé abordé lors du NEISA.

Sur le plan international, le Niger cherche à diversifier ses partenaires, notamment avec des acteurs comme la Russie, la Chine ou la Turquie, tout en renforçant les collaborations intra-africaines. La mise en service de la mine de Dasa, prévue pour 2026, pourrait générer des revenus significatifs, estimés à plusieurs centaines de millions de dollars par an, selon Global Atomic.

En plaçant l’énergie nucléaire au cœur de sa stratégie, le Niger ambitionne de transformer son statut de producteur d’uranium en celui de leader régional du nucléaire civil. Cette vision, portée par le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine au NEISA, repose sur une expertise éprouvée, des projets structurés comme le PEN, et une volonté de solidarité africaine. Alors que le continent fait face à des défis énergétiques croissants, le Niger pourrait jouer un rôle clé dans l’émergence d’une Afrique énergétiquement souveraine, à condition de surmonter les obstacles financiers et géopolitiques.

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