Nigeria: After the departure of the oil giants, Seplat makes its mark on the market

Nigéria : Après le départ des géants pétroliers, Seplat s'impose sur le marché

L’entreprise nigériane Seplat Energy, cotée à Londres, prévoit de doubler sa production pétrolière en six mois, atteignant environ 120 000 barils par jour. Cette annonce intervient après la finalisation, en décembre dernier, de l’acquisition des actifs onshore et en eaux peu profondes d’ExxonMobil, un projet d’envergure de 1,28 milliard de dollars qui avait été retardé de deux ans par des régulateurs nigérians.

Avec cette acquisition, Seplat devient l’un des principaux producteurs pétroliers nationaux, contrôlant 16 % de la capacité de production actuelle du Nigeria grâce à une base d’actifs diversifiée comprenant 11 blocs pétroliers terrestres, 48 champs pétroliers et gaziers, trois terminaux d’exportation et cinq installations de traitement de gaz.

« Les investissements dans ces actifs ont été très minimes jusqu’à présent », a déclaré Eleanor Adaralegbe, directrice financière de Seplat, dans une interview accordée au Financial Times. « Nous pensons qu’une fois que nous serons pleinement opérationnels, nous aurons l’opportunité de nous développer encore davantage. »

L’acquisition place Seplat en partenariat direct avec la Nigerian National Petroleum Company (NNPC), conformément à la législation nationale. Le directeur général, Roger Brown, a exprimé sa confiance dans cette collaboration, affirmant que Seplat partageait l’objectif déclaré du président nigérian Bola Tinubu d’augmenter la production pétrolière pour renforcer les réserves de devises du pays et stabiliser sa monnaie.

Brown also stressed the need to revitalise neglected assets. "Many wells require investment to become operational again. We have drilled over 600 wells, but barely 200 are producing," said Samson Ezugworie, Seplat's Chief Operating Officer.

The acquisition of Seplat comes at a time when the international majors are gradually withdrawing from Nigeria's onshore oil sector. ExxonMobil, Shell, Eni, Equinor and Addax Petroleum have sold off their assets in recent years, citing environmental concerns, production cuts and a strategic focus on offshore fields, which are deemed more lucrative and less risky.

Nigeria's onshore sector has long suffered from severe environmental damage and tensions with local communities. These factors, combined with decades of controversial management by NNPC, have hampered production and asset profitability.

Seplat, like other Nigerian oil companies, is banking on its in-depth knowledge of the country and its ability to interact effectively with local communities to exploit the opportunities left by international groups.

However, critics have expressed reservations, claiming that local companies often acquire ageing assets of limited value. Seplat rejects these allegations, stating that its new assets still have substantial reserves. "We see a significant opportunity in these assets. They are viable projects that still have potential for expansion," said Ezugworie.

Le Nigeria, première économie d’Afrique, reste largement tributaire de ses exportations de pétrole brut. La relance des actifs pétroliers onshore pourrait contribuer à compenser les récentes baisses de production et soutenir les efforts du gouvernement pour diversifier ses sources de revenus.

Avec sa stratégie agressive d’expansion et sa collaboration avec la NNPC, Seplat espère non seulement augmenter sa production, mais également jouer un rôle clé dans la transformation du secteur pétrolier nigérian, qui reste une composante vitale de l’économie nationale.

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