Le premier ministre a prit part à cette conférence internationale en tant que représentant du président de la république. Après avoir souhaiter la bienvenue à toute l’assistance , Amadou Ba est revenu sur l’importance des industries extractives comme pilier de développement économique et social. Il affirme » lorsque les industries extractives sont exploitées de maniéré responsable et conforme aux chartes de l’ITIE , elles peuvent contribuer à la croissance des pays et à la prospérité des peuples en améliorant leurs conditions de vie » ; cette argument pourrait faire l’objet d’un débat. Cependant est ce que tous les ayants droits reçoivent pleinement ces subventions ? Une question qui mérite des clarifications.
Le chef du gouvernement a également profité de cette occasion pour réaffirmer l’attachement du Sénégal à la mise en œuvre continue des normes de l’ITIE, que le Sénégal a rejoint depuis 2013. D’ après lui toujours le Sénégal est disposé à partager son expérience et s’inspirer des meilleurs pratiques qui se font ailleurs afin de contribuer à l’amélioration de la gouvernance du secteur.
Dans son argumentaire le premier ministre a évoqué un point très important, le fait de travailler d’avantage pour rompre le cercle vicieux de l’échange inégal qui fait de l’Afrique un réservoir de matières premières exploités à bas couts, et dont une partie lui est ensuite vendue à des prix exorbitant.
Au terme de son discours, Amadou Ba a magnifié la collaboration entre le Sénégal et la Mauritanie qui partagent ensemble le projet de gaz découvert entre la frontière des deux pays.
« . En travaillant main dans la main, nous ouvrons la voie à une exploitation responsable et équitable des ressources naturelles de notre région » conclût -il.
