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Wednesday, October 8, 2025

Sénégal : Révision imminente des codes pétroliers et gaziers avant la conférence MSGBC 2025

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À l’occasion de l’African Energy Week 2025, organisée à Cape Town, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a annoncé le lancement d’un processus de révision des codes pétrolier et gazier du pays. Cette initiative, hautement stratégique, s’inscrit dans la dynamique de préparation de la conférence MSGBC Oil, Gas & Power 2025, prévue à Dakar les 9 et 10 décembre prochains.

Le ministre a indiqué que cette réforme vise à adapter le cadre réglementaire national à la nouvelle réalité énergétique du Sénégal, aujourd’hui en phase de production avec les projets Sangomar et GTA. « Le Sénégal est actuellement en train de revoir tous ses codes, ainsi que les évolutions dans le secteur de l’électricité, afin de créer un cadre propice à l’industrialisation », a-t-il déclaré, soulignant la volonté du gouvernement de bâtir un environnement propice à la compétitivité et à la durabilité.

Selon le ministre, les changements envisagés mettront un accent particulier sur la transparence, la valorisation du contenu local et le renforcement des retombées économiques nationales. L’objectif affiché est clair : faire en sorte que les Sénégalais bénéficient plus directement des revenus générés par les ressources naturelles du pays, tout en rassurant les investisseurs sur la stabilité et la prévisibilité du cadre d’exploitation.

Cette révision des textes se veut d’abord un outil de confiance. En clarifiant les règles de participation, de partage des bénéfices et d’accès aux marchés, le gouvernement sénégalais souhaite consolider la crédibilité du pays auprès des majors et des acteurs indépendants opérant dans la sous-région. Dans un contexte où la compétition entre juridictions africaines s’intensifie, un cadre juridique cohérent et modernisé représente un levier essentiel pour maintenir l’attractivité du bassin MSGBC.

Mais au-delà de la dimension économique, cette réforme ambitionne également d’améliorer la gouvernance du secteur. Le Sénégal, membre de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), entend renforcer ses mécanismes de suivi et d’évaluation, afin de garantir une gestion rigoureuse et équitable des ressources pétrolières et gazières.

Le ministère de l’Énergie souhaite que cette refonte législative permette d’accroître la participation nationale dans les chaînes de valeur énergétiques. Les nouvelles dispositions devraient encourager une meilleure implication des entreprises locales dans les activités d’exploration, de production et de services, tout en favorisant le transfert de compétences et la formation technique des jeunes.

Ce processus s’inscrit dans une vision plus large d’industrialisation fondée sur l’énergie, où les ressources pétrolières et gazières deviennent un catalyseur de développement pour les secteurs manufacturier, chimique et énergétique du pays. Le volet électrique n’est pas en reste : la révision des codes prendra également en compte la nécessité d’un cadre cohérent et intégré entre hydrocarbures et énergies renouvelables.

Lors de la même session à Cape Town, Lamin Camara, secrétaire permanent au ministère gambien du Pétrole et de l’Énergie, a confirmé que la Gambie était dans les dernières phases de négociation pour l’attribution de licences de forage, avec l’ambition d’annoncer de nouveaux accords avant la conférence MSGBC. Cette tendance illustre une dynamique régionale claire : les pays du bassin MSGBC (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau et au-delà) cherchent à harmoniser leurs politiques énergétiques et à se positionner comme un pôle attractif pour les investissements.

Cette entreprise de modernisation n’est cependant pas exempte de défis. Le premier réside dans la nécessité de trouver un juste équilibre entre attractivité pour les investisseurs et maximisation des recettes publiques. Trop de rigidité fiscale pourrait freiner les flux d’investissements, tandis qu’une approche trop permissive risquerait d’affaiblir les retombées nationales.

Le second enjeu concerne la capacité institutionnelle du pays à conduire et appliquer efficacement ces réformes. La réussite de ce chantier dépendra de la coordination entre les différents acteurs, ministères, autorités de régulation, compagnies nationales, société civile et partenaires internationaux. Enfin, la mise en œuvre concrète des mesures de contenu local constituera un véritable test de la volonté politique du Sénégal à faire de l’énergie un levier d’inclusion économique.

Les prochaines semaines seront déterminantes pour le processus de révision. Le projet de nouveaux codes devrait être soumis à consultation publique avant d’être finalisé en amont de la conférence MSGBC 2025. Si ces réformes aboutissent dans les délais, le Sénégal pourrait renforcer sa position de leader régional dans la gouvernance énergétique et asseoir sa réputation comme modèle de gestion équilibrée des ressources naturelles.

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