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Eskom : 930 MW nucléaires de retour sur le réseau sud-africain

La centrale nucléaire de Koeberg, opérée par Eskom, a repris ses activités avec la remise en service de l’unité 2 le 30 décembre 2024, ajoutant 930 MW au réseau électrique national. Cette étape majeure fait suite à un programme de maintenance stratégique destiné à prolonger la durée de vie de la centrale de 20 ans, marquant une avancée significative dans la modernisation énergétique de l’Afrique du Sud.
Le réacteur de l’unité 2, un élément essentiel de la production énergétique du pays, avait été mis hors ligne le 11 décembre 2023 pour des travaux complexes. Ces interventions comprenaient le remplacement de trois générateurs de vapeur, des inspections structurelles approfondies et une recharge en combustible nucléaire. L’objectif : garantir une production continue et fiable pour répondre aux besoins croissants du réseau national.
Avec une contribution représentant 5 % de l’électricité nationale, les deux réacteurs de Koeberg jouent un rôle central dans les efforts d’Eskom pour atteindre une augmentation de la production électrique de 2 500 MW d’ici mars 2025. Leur fonctionnement fiable contribue également à atténuer les épisodes fréquents de délestage qui affectent le pays.
Alors que l’Afrique du Sud s’efforce de réduire sa dépendance au charbon dans le cadre de sa transition énergétique d’ici 2030, le nucléaire reste un élément crucial de son mix énergétique. Contrairement aux sources renouvelables intermittentes, l’énergie nucléaire offre une production constante, essentielle pour les infrastructures critiques et les industries.
L’Autorité nationale de régulation nucléaire a déjà prolongé la durée de vie opérationnelle de l’unité 1 de Koeberg jusqu’en 2044, et une décision similaire pour l’unité 2 est attendue en 2025. Cette stratégie souligne l’engagement de l’Afrique du Sud à maintenir le nucléaire comme pilier de sa politique énergétique tout en minimisant son empreinte carbone.
Le programme de maintenance à long terme de Koeberg, bien que coûteux, représente un investissement stratégique pour l’Afrique du Sud. En prolongeant la durée de vie des actifs existants, le pays optimise ses infrastructures tout en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre.
Dans un contexte politique et économique délicat, où la compétitivité du pays sur les marchés internationaux est en jeu, Eskom et le gouvernement sud-africain cherchent à équilibrer les pressions liées aux coûts, à l’emploi et aux besoins énergétiques croissants.
La reprise des activités de l’unité 2 de Koeberg marque une étape importante pour la stabilisation du réseau électrique sud-africain. En parallèle, l’engagement envers des sources bas carbone et l’amélioration de l’efficacité des infrastructures existantes sont des leviers clés pour atteindre les objectifs énergétiques à long terme.
La centrale de Koeberg continue ainsi de démontrer son importance stratégique pour la sécurité énergétique de l’Afrique du Sud, tout en contribuant à une transition énergétique équilibrée et durable.
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