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La Banque africaine de l’énergie séduit les investisseurs : 45% de son capital initial souscrit

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La Banque africaine de l'énergie séduit les investisseurs : 45% de son capital initial souscrit

La Banque Africaine de l’Énergie (BAE), dont la création a été officiellement entérinée en juin dernier, a déjà mobilisé 45 % de son capital initial, estimé à 5 milliards de dollars. Cette avancée majeure a été annoncée par Omar Farouk Ibrahim, Secrétaire Général de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO), lors de la conférence Angola Oil & Gas 2024, tenue la semaine dernière.

Les premiers contributeurs à cette initiative sont l’Angola, le Nigeria et le Ghana, soulignant ainsi l’engagement des principales économies pétrolières du continent dans la réussite de ce projet ambitieux. La BAE, qui aura son siège à Abuja, aura pour vocation de financer des projets stratégiques dans les secteurs pétrolier, gazier et énergétique à travers toute l’Afrique.

La prochaine étape cruciale pour la Banque sera la réunion des ministres des pays membres de l’APPO, prévue le 1er novembre, au cours de laquelle sera fixée la date officielle de lancement de l’institution. Ce lancement marquera une nouvelle ère dans le financement des infrastructures énergétiques africaines, avec des impacts significatifs sur le développement du secteur.

Les États membres de l’APPO, comprenant l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Cameroun, le Tchad, le Congo, la République Démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Ghana, la Guinée équatoriale, le Gabon, la Libye, la Namibie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et l’Afrique du Sud, devraient contribuer à hauteur d’au moins 83 millions de dollars.

Par ailleurs, des contributions supplémentaires sont attendues de la part de l’APPO elle-même et de la Banque Africaine d’Import-Export, tandis que des fonds souverains du Moyen-Orient devraient apporter un soutien financier d’environ 2 milliards de dollars. Ces fonds permettront à la BAE de jouer un rôle clé dans la transformation du paysage énergétique africain, en renforçant l’indépendance énergétique et en accélérant les investissements dans des infrastructures vitales pour la croissance économique du continent.

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