La Tanzanie est en pourparlers avec des investisseurs pour finaliser des incitations fiscales dans le cadre d’un projet de construction d’une usine de gaz naturel liquéfié (GNL) estimé à 42 milliards de dollars. Selon le ministre de l’Énergie, Doto Biteko, les négociations pourraient être achevées d’ici juin 2025.
Le projet, qui vise à exploiter les vastes réserves de gaz naturel du pays, a connu des retards en raison de modifications proposées par le gouvernement à un accord financier conclu en 2023. « Le projet ne s’est pas arrêté, nous négocions les conditions pour le rendre viable pour les deux parties », a déclaré Biteko à Reuters lors de la conférence India Energy Week.
Les opérateurs du projet incluent Equinor et Shell, tandis qu’Exxon Mobil, Pavilion Energy, Medco Energi et la compagnie pétrolière nationale tanzanienne TPDC sont partenaires. Ce projet permettra d’exploiter environ 47,13 billions de pieds cubes de gisements de gaz naturel.
Pour garantir sa viabilité économique, certaines incitations gouvernementales devront être accordées, a indiqué le ministre. « Nous ne pouvons pas donner de date précise tant que les négociations ne sont pas terminées, mais nous espérons les conclure d’ici la fin de l’exercice financier, soit entre maintenant et juin », a précisé Biteko.
Parallèlement, la Tanzanie prévoit de lancer le 5 mars un cycle d’octroi de licences d’exploration pour 26 blocs de pétrole et de gaz. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie du pays visant à attirer davantage d’investissements et à dynamiser son secteur énergétique.
En débloquant ce projet d’envergure, la Tanzanie espère renforcer son rôle de fournisseur majeur de gaz naturel en Afrique et sur le marché international, tout en stimulant sa croissance économique nationale.