Le Nigeria mise sur un partenariat public-privé majoritaire pour développer son secteur minier.

Le gouvernement nigérian a annoncé son intention de créer une société minère afin de stimuler le développement du secteur des ressources et de limiter l’ingérence de l’État. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à attirer les investissements et à moderniser l’industrie minérale du pays.

Segun Tomori, assistant média du ministre du Développement des minéraux solides, Dele Alake, a révélé ce projet lors d’une discussion sur la plateforme X avec The Cable. Selon lui, la nouvelle entité, baptisée Nigeria Solid Minerals Corporation, sera placée sous la gestion du Ministère des Finances (MOFI). Sa structure de propriété prévoira une répartition du capital comme suit : 25 % pour les citoyens nigérians, 25 % pour le gouvernement fédéral et 50 % pour le secteur privé.

« Cela a été conçu pour garantir que nous nous privions de toute ingérence gouvernementale et politique, même après cette administration », a précisé Tomori.

Cette annonce survient alors que le Nigeria cherche à dynamiser son secteur minier et à attirer davantage d’investissements. En 2024, le ministre Dele Alake avait déjà proposé la création d’une banque de développement minier spécifique et s’était engagé à réduire la bureaucratie ainsi qu’à rationaliser la réglementation du secteur.

Avec la mise en place de cette société minère, le Nigeria espère renforcer la transparence et l’efficacité du secteur des ressources naturelles, tout en créant un environnement propice aux investissements privés et à une exploitation durable des richesses du sous-sol nigérian.