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Le Nigeria souhaite accueillir la COP32 à Lagos

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Le Nigeria souhaite accueillir la COP32 à Lagos

Le Nigeria a officiellement annoncé son intention d’accueillir le sommet de l’ONU sur le climat, la COP32, à Lagos en 2027. Cette déclaration intervient alors que Simon Stiell, chef de la branche climat des Nations Unies, visitait la mégalopole ouest-africaine, la plus peuplée d’Afrique. Lors d’un symposium jeudi, Nkiruka Maduekwe, présidente du Conseil national sur le changement climatique, a affirmé que Lagos « a ce qu’il faut » pour organiser cet événement majeur.

« Le Nigeria a démontré son leadership en tant que champion de l’action climatique. Il est temps pour nous d’accueillir une COP », a-t-elle ajouté lors d’un point de presse. Tokunbo Wahab, commissaire à l’environnement de l’État de Lagos, a renchéri : « Si Bakou peut le faire, pourquoi pas Lagos ? » Le ministère de l’Environnement a souligné sur X que cet événement renforcerait « le leadership climatique, la visibilité mondiale et les opportunités économiques » du pays.

La décision reviendra au Groupe africain lors de la COP30 au Brésil en novembre 2025, avant un vote par consensus international. Le Nigeria, premier à se positionner, devra affronter la concurrence d’autres nations africaines, cinq ans après la COP27 en Égypte. Stiell a salué cette candidature, tout en rappelant qu’un « processus » compétitif est en place, encourageant le Nigeria à rallier son groupe régional.

Premier producteur pétrolier d’Afrique, le Nigeria dépend fortement des combustibles fossiles, qui représentent près de la moitié de son budget. Pourtant, il est aussi le seul pays africain avec un objectif légal de zéro émission nette d’ici 2060. Cette dualité marque sa position : il pousse pour des financements climatiques accrus des pays riches, une revendication réitérée par Maduekwe à la COP29, où elle avait dénoncé l’accord de 300 milliards de dollars annuels d’ici 2035 comme « insuffisant ».

Lagos, avec ses 20 millions d’habitants, pourrait devenir un symbole de cette ambition climatique, mais le chemin vers 2027 reste semé de défis diplomatiques et logistiques.

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