Pénurie de pétrole : le top 10 des pays africains les moins bien lotis en 2025.

L’Afrique repose sur d’immenses gisements pétroliers, qui depuis des décennies, constituent un pilier fondamental de son économie. Avec des milliards de barils enfouis sous terre et en mer, l’or noir demeure l’un des plus grands générateurs de revenus du continent. Pourtant, derrière cette richesse se cachent des disparités frappantes, avec des nations fortement dépendantes des hydrocarbures et d’autres, comme le Maroc, aux réserves quasi inexistantes.

Dans plusieurs pays africains, le pétrole est bien plus qu’une ressource : c’est le socle de la stabilité budgétaire et un levier stratégique sur la scène internationale. Il représente la majeure partie des recettes d’exportation et des revenus publics, jouant un rôle crucial dans le développement des infrastructures, de l’emploi et de la croissance économique.

Cependant, cette manne pétrolière s’accompagne de défis majeurs. La volatilité des prix, les fluctuations de la demande mondiale et la dépendance excessive aux exportations créent une instabilité économique permanente. En parallèle, la transition énergétique mondiale incite les pays africains à diversifier leurs économies et à investir dans des énergies plus durables.

Si la Libye domine le continent avec les plus grandes réserves prouvées (48,36 milliards de barils, 9e rang mondial), le Maroc se trouve à l’opposé du spectre. Avec seulement 684 000 barils, le royaume chérifien possède les plus petites réserves pétrolières d’Afrique, se classant au 94e rang mondial. Derrière lui, l’Éthiopie (428 000 barils, 95e) et l’Afrique du Sud (15 millions de barils, 83e) affichent également des ressources limitées.

Le classement des dix pays africains ayant les plus faibles réserves prouvées en 2025 illustre bien ces disparités :

Malgré les défis de la transition énergétique et la volatilité des marchés, le pétrole africain conserve un fort attrait. Les explorations se poursuivent et de nouveaux blocs offshore sont en cours d’évaluation, notamment en Angola, au Nigeria et au Sénégal. Si les pays riches en pétrole cherchent à optimiser leurs ressources, les nations aux réserves plus limitées misent davantage sur les énergies renouvelables et la diversification économique.

Ainsi, même si le monde se tourne progressivement vers des alternatives plus vertes, le pétrole africain reste un pilier stratégique qui continue de façonner l’avenir économique du continent.