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Sénégal : Birame Soulèye Diop hérite de « la patate chaude », le ministère de l’Énergie, du pétrole et des Mines

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Sénégal : Birame Soulèye Diop hérite de "la patate chaude", le ministère de l’Énergie, du pétrole et des Mines

Nommé ministre des Énergies, du Pétrole et des Mines dans le premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye, sous la direction d’Ousmane Sonko, Birame Souleye Diop se trouve à la tête d’un secteur aux enjeux multiples et aux attentes élevées. Précédemment Inspecteur des Impôts et des Domaines, il occupait également un siège député à l’Assemblée nationale et présidait le Groupe Parlementaire Yewwi Askan Wi. Il fait partie des 25 membres du cabinet d’Ousmane Sonko.

Birame Souleye Diop, reconnu pour sa prudence et son respect des lois au sein du parti PASTEF, se voit confier un ministère stratégique aux enjeux considérables : celui des Énergies, du Pétrole et des Mines. Conformément à la suggestion du Premier Ministre Ousmane Sonko, tous les ministres exerçant d’autres fonctions doivent démissionner, ce à quoi il devra se conformer dans un délai d’un mois.

Dans le contexte actuel du Sénégal et face aux attentes légitimes des différents acteurs du secteur extractif, sa tâche s’annonce délicate. Lors de son allocution nationale, le Président Bassirou Diomaye Diakhare Faye a exprimé son intérêt pour « l’exploitation de nos ressources naturelles », une préoccupation qui retiendra l’attention de son gouvernement. Il a annoncé la mise en ligne des contrats miniers, pétroliers et gaziers sur le site de l’ITIE Sénégal, ainsi que la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives, conformément à la Norme ITIE. De plus, il a mentionné la réalisation d’un audit du secteur minier, gazier et pétrolier, ainsi qu’un soutien accru au contenu local au profit du secteur privé national.

Par ailleurs, le programme du Président Diomaye dans le secteur des hydrocarbures prévoit la renégociation des contrats et conventions (mines, hydrocarbures, marchés publics et infrastructures) comme l’une des « solutions de mobilisation des ressources financières pour financer l’économie ». Ce discours, parmi d’autres sujets, aborde notamment les découvertes d’hydrocarbures (pétrole et gaz) au Sénégal, dont l’exploitation imminente impactera l’avenir du pays.

En somme, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est engagé à renégocier principalement les contrats pétroliers et gaziers, un processus risqué qui suscite des inquiétudes, car il pourrait entraîner un contentieux coûteux et préjudiciable pour le Sénégal. Il est essentiel de noter que, contrairement aux assertions, les contrats pétroliers et gaziers ont été conclu conformément aux lois et règlements en vigueur, et ont été défendus par des citoyens soucieux des intérêts de leur pays.

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Il convient de préciser que le contrat pétrolier adopté, reposant sur le modèle du code pétrolier de 1998, est un CRPP (Contrat de recherche et partage de production). Tous les contrats actuels, notamment ceux des trois blocs de découverte, à savoir Sangomar, Yakaar-Teranga et GTA (Great Tortue Ahmeyim), sont régis par le code pétrolier de 1998, malgré l’adoption d’un nouveau code en 2019.

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