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mercredi, octobre 1, 2025

Sénégal : Le ministère de l’énergie et l’AJTREPE renforcent la transparence dans la gouvernance des ressources extractives

par Mapathé SOW
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Le Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, en collaboration avec l’Association des Journalistes pour la Transparence dans les Ressources Extractives et la Préservation de l’Environnement (AJTREPE), a organisé un atelier de deux jours à Somone, réunissant journalistes, autorités et acteurs du secteur extractif. L’objectif : promouvoir la transparence et l’accès à l’information dans l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal.

Inauguré par le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, M. Birame Souleye Diop, l’atelier a marqué une étape décisive dans le renforcement du dialogue entre les médias et les institutions publiques. « L’exploitation des ressources naturelles doit se faire dans la transparence, dans l’intérêt exclusif du peuple sénégalais », a déclaré le ministre, soulignant l’importance d’une information « accessible, pédagogique et fiable » pour dissiper les malentendus et les suspicions.

Le président de l’AJTREPE a, quant à lui, insisté sur le rôle clé des journalistes comme relais crédibles entre citoyens, décideurs publics et industriels. Il a plaidé pour un accès élargi aux documents essentiels, tels que les contrats, les rapports environnementaux et les données de production, afin de garantir une couverture médiatique rigoureuse.

La première journée, dédiée aux énergies et aux hydrocarbures, a permis des échanges directs entre les journalistes et les responsables des structures sous tutelle du ministère, notamment le Groupe PETROSEN, SENELEC, l’ASER, l’ANER et l’AEME. Les présentations des directeurs généraux ont porté sur les bilans, les perspectives et les enjeux des projets phares comme Sangomar, GTA et Yakaar-Teranga.

Les journalistes ont soulevé des questions cruciales, notamment sur les retombées des projets pétroliers et gaziers pour les populations, la baisse du prix de l’électricité, la renégociation des contrats et la gestion de l’information publique. Les réponses claires et transparentes des autorités, conformément aux instructions du ministre, ont été saluées comme une initiative inédite de redevabilité.

Le deuxième jour, consacré aux mines et à la géologie, a vu la participation des directeurs généraux des Mines et de la Géologie, de la SOMISEN, du SGNS et de la MIFERSO. Les discussions ont porté sur les opportunités d’investissement, l’impact environnemental des activités minières, le prix du ciment, l’exploitation du zircon et l’accessibilité de l’or.

Le ministre Birame Souleye Diop a également abordé des sujets transversaux, tels que l’électrification rurale, la gestion de SENELEC et la renégociation des contrats. Il a réaffirmé son engagement à maintenir une communication ouverte avec les médias pour contrer la désinformation, en instruisant ses collaborateurs à rester disponibles pour répondre aux futures interpellations.

L’AJTREPE a formulé plusieurs recommandations, notamment la désignation de points focaux presse dans les agences techniques, une plus grande ouverture des entreprises extractives aux médias et le renforcement des capacités des journalistes, en particulier dans les régions. Le président de l’association a également proposé la création d’un prix d’excellence journalistique pour encourager une couverture professionnelle et engagée du secteur.

Le ministre a salué ces initiatives, rappelant les efforts déjà entrepris, tels que la publication régulière des rapports de production du champ de Sangomar et l’exportation récente de la première cargaison de gaz naturel liquéfié du projet GTA.

Cet atelier a été unanimement salué comme un moment fort de dialogue et de collaboration. En réunissant médias, autorités et acteurs du secteur, il pose les bases d’une gouvernance plus inclusive, responsable et transparente des ressources extractives sénégalaises. Les participants ont exprimé leur optimisme quant à la pérennisation de telles initiatives, essentielles pour renforcer la confiance des citoyens dans la gestion des richesses nationales.

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