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ANALYSIS

Africa becomes the center of global oil and gas exploration

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Africa becomes the center of global oil and gas exploration

L’activité biaisée est mise en évidence par les explorateurs qui délimitent les actifs de leurs portefeuilles comme des zones d’opérations « principales », la majorité des dépenses d’exploration guidées étant consacrées à l’exploration de ces zones. Deuxièmement, l’accélération du développement de bassins prouvés dans un contexte d’essor des sources d’énergie renouvelables a été démontrée par la récente vague d’activité dans le bassin de Guyana et le secteur namibien du bassin d’Orange. Ces bassins ont non seulement connu une augmentation de l’activité, mais ont également contribué de manière significative ces dernières années aux volumes mondiaux de découvertes conventionnelles, qui sont en baisse. En outre, la disponibilité de vastes ressources dans des zones offshore techniquement et financièrement difficiles a été illustrée par une augmentation de l’activité en eaux profondes et ultra-profondes et par l’annonce de découvertes exceptionnelles dans ces zones.

A shift towards "essential" areas

La Guyane et le bassin d’Orange continuent de stimuler les dépenses d’exploration et les explorateurs devraient dépenser environ 50 % des dépenses d’exploration prévues (expex) de cette année dans les bassins offshore, le grand groupe français TotalEnergies prévoyant de consacrer environ 30 % de ses dépenses d’exploration totales guidées de 1 milliard de dollars cette année à l’exploration en Namibie. Cet appétit pour le risque des explorateurs est mis en évidence par le fait que 15 % des dépenses estimées de cette année seront consacrées à la preuve du potentiel du sous-sol des zones d’eau ultra-profondes, difficiles sur le plan environnemental et à coût élevé. Cependant, une concentration de l’exploration dans les zones dites centrales pourrait s’avérer désavantageuse pour certains pays hôtes qui pourraient voir leur potentiel souterrain rester inexploré. TotalEnergies a récemment indiqué qu’il était prêt à abandonner ses découvertes de Brulpadda et de Luiperd au large de l’Afrique du Sud, une décision qui pourrait conduire à l’échec de ces découvertes révolutionnaires.

Following the rapid rise of Brazil's pre-salt fields with the announcement of the discovery of the huge Tupi field in 2006, discoveries such as Eni's Zohr gas field in the Mediterranean Sea raised the hopes of countries like Egypt to replicate Brazil's success. However, the North African nation has since failed to unearth a discovery comparable to Zohr. Guyana and Namibia have, however, managed to follow up their basin-opening discoveries with a series of similar discoveries, with ExxonMobil making the Liza discovery on the Stabroek block offshore Guyana in 2015 and Namibia releasing TotalEnergies' Venus and Shell's Graff discoveries in early 2022. With ExxonMobil and its Stabroek partners already heading towards sanctioning their seventh development, the announcement of over 12 billion barrels of oil equivalent (boe) of recoverable resources on the block is set to propel Guyana into fifth place among conventional liquids producers by the mid-2030s.

« Ces volumes en Guyane ont non seulement augmenté les flux de trésorerie des entreprises détenant des participations dans les découvertes, mais ont également eu un impact profond sur les conditions économiques du pays hôte en accumulant des milliards de dollars via son fonds pétrolier. » Aatisha Mahajan, Vice President, Upstream Research

La Namibie, bien qu’ayant annoncé des volumes de pétrole et de gaz de plus de 2,5 milliards de barils équivalent pétrole, en est encore à ses balbutiements en ce qui concerne son secteur amont et attend le développement de ses découvertes. L’annonce de volumes supplémentaires via de futures explorations pourrait aider le pays à réaliser son rêve de reproduire les réussites brésiliennes et guyanaises, même s’il devra surmonter les effets de la malédiction des ressources, qui a eu par le passé un impact négatif sur de nombreux pays africains riches en ressources.

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Namibia on the move

Les découvertes en Namibie et en Guyane ont vu les acteurs du secteur se ruer vers ces pays pour sécuriser des blocs d’exploration. Après le succès des majors Shell et TotalEnergies en Namibie, leurs homologues BP, Eni et Chevron s’intéressent désormais aux blocs d’exploration du pays, avec une série de puits à forer au cours des prochaines années, ce qui ferait d’ExxonMobil la seule grande société non présente dans le bassin. En outre, la découverte de Mopane par Galp Energia, annoncée plus tôt cette année avec un potentiel de ressources supposé d’environ 10 milliards de barils de pétrole, a attiré l’attention du secteur, avec environ 12 grandes sociétés pétrolières et gazières qui auraient exprimé leur intérêt à acquérir 50 % de la participation de 80 % de l’opérateur portugais dans la zone. De plus, avec de nombreux puits prévus pour être forés, la Namibie pourrait être en voie de reproduire le succès de la Guyane, au moins en termes de potentiel de ressources, principalement en raison du succès de l’exploration sur différents blocs par rapport à la Guyane, où le succès s’est limité à Stabroek.

While mature upstream areas such as Southeast Asia, the US Gulf of Mexico and the Norwegian Continental Shelf continue to attract international explorers, due to their rich infrastructure networks and ability to economically exploit medium-to-small discoveries, explorers will continue in the coming years to probe the southern Atlantic margin, focusing on mature countries such as Brazil, Mexico and Guyana, while Africa also occupies a prominent place. According to Rystad Energy's analysis, Africa tops the list of regions where the greatest number of high-impact wells are scheduled to be drilled this year, with 13 of the 36 planned.

Source : Aatisha Mahajan (Rystad Energy)

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