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After a decade, BP, Eni, Repsol and OMV resume operations in Libya

La Compagnie nationale pétrolière libyenne (NOC) s’apprête à relancer son secteur pétrolier en annonçant un appel d’offres pour 22 blocs d’exploration onshore et offshore dès 2025. Cette stratégie vise à rétablir la crédibilité du pays auprès des investisseurs étrangers et à stimuler sa production de brut.
Après une interruption de dix ans due à l’instabilité politique et aux problèmes de sécurité, le groupe espagnol Repsol a repris ses activités en Libye. La société a commencé à forer le puits d’exploration A1-2/130 (Muammal Nsr) le 31 décembre 2024 dans le sud-ouest du pays, à proximité du champ pétrolier de Sharara, le plus grand du pays. Ce puits est le premier d’une série de six prévus dans les zones de licence NC115 et NC186 dans le bassin de Murzuq.
Cette reprise des activités fait suite à des garanties de sécurité offertes par l’Armée nationale libyenne et la NOC. Le puits A1-2/130 devrait atteindre une profondeur de 1 844 mètres, permettant à Repsol de tester les formations géologiques prometteuses de la région.
Fin octobre, Eni et BP, en partenariat avec la Libyan Investment Company, ont lancé des activités d’exploration dans le bassin de Ghadamès, au nord-ouest de la Libye. Le forage du puits A1-96/3 (prospect Hasheem) dans la zone B, sous la supervision de Mellitah Oil & Gas – une joint-venture entre Eni et NOC –, constitue une étape clé. Ce puits, situé à 35 km du champ d’Al Wafa, devrait atteindre une profondeur de 3 147 mètres.
En parallèle, la société autrichienne OMV poursuit ses explorations dans le bassin de Syrte, contribuant à diversifier les efforts d’exploration dans le pays.
Selon la NOC, la production de brut de la Libye a dépassé 1,4 million de barils par jour (b/j) en 2024, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis 2013. La NOC prévoit d’augmenter cette production à 1,5 million de b/j d’ici fin 2024 et à 2 millions de b/j en 2025. Pour y parvenir, l’entreprise mise sur la réhabilitation des champs endommagés pendant les conflits, le développement de nouvelles infrastructures et l’augmentation de l’alimentation électrique des sites de production.
L’offre de 22 blocs d’exploration en 2025 s’inscrit dans cette stratégie et vise à attirer des investissements étrangers et des technologies avancées pour redynamiser le secteur.
Le partenariat avec BP et la Libyan Investment Authority est perçu comme un tournant pour le secteur énergétique libyen. Cependant, les fluctuations de production dues à l’instabilité politique et les conflits passés continuent de poser des défis. Selon l’Administration américaine de l’énergie (EIA), la Libye, qui détient les plus grandes réserves de brut d’Afrique avec près de 48 milliards de barils, doit renforcer sa stabilité pour exploiter pleinement son potentiel.
Avec ces efforts coordonnés et le retour des majors internationales, la Libye espère solidifier sa place sur la scène énergétique mondiale et générer une nouvelle dynamique pour son économie.
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