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Wednesday, October 1, 2025

Le Burkina Faso s’oriente vers le nationalisme minier

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Le gouvernement du Burkina Faso intensifie son emprise sur l’industrie de l’or, un secteur stratégique pour l’économie nationale, dans un contexte de flambée des prix mondiaux de l’or et de pressions économiques croissantes. Cette démarche, marquée par un nationalisme des ressources, vise à maximiser les bénéfices tirés des richesses minières du pays, selon les déclarations du Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.

Au cœur de cette stratégie, la Société de Participation Minière du Burkina (SOPAMIB), une entité publique nouvellement créée, a pris le contrôle des mines d’or industrielles de Boungou et de Wahgnion, précédemment exploitées par Endeavour Mining, une société cotée à Londres. « Ces récupérations ne marquent qu’un début », a averti M. Ouédraogo, laissant entendre que d’autres nationalisations pourraient suivre.

Cette initiative s’appuie sur la révision du code minier de 2023, qui renforce l’expertise locale, favorise les fournisseurs burkinabè et octroie au gouvernement des pouvoirs accrus dans le secteur. Qualifiée de « révolution » par les autorités, cette réforme vise à garantir que les richesses minières profitent davantage à la population.

Le Burkina Faso, l’un des principaux producteurs d’or d’Afrique, a extrait plus de 57 tonnes d’or en 2023, malgré un conflit persistant avec des groupes insurgés islamistes. Avec une économie fragilisée par des années d’instabilité, le gouvernement mise sur une participation accrue aux revenus miniers pour relancer la croissance. Cette ambition est d’autant plus pressante que le prix de l’or a bondi de plus de 25 % en 2025, dopé par les tensions géopolitiques et l’instabilité commerciale mondiale.

Cependant, ces réformes suscitent des inquiétudes parmi les investisseurs étrangers. Des compagnies comme la canadienne IAMGOLD et l’australienne West African Resources, toujours actives dans le pays, craignent que l’incertitude juridique et le rôle croissant de l’État ne découragent les investissements futurs.

Parallèlement, le Burkina Faso renforce ses liens avec la Russie, après la rupture des relations avec plusieurs pays occidentaux suite aux coups d’État militaires de 2022. Un nouveau permis d’exploitation aurifère a été accordé à la société russe Nordgold pour un projet dans la province de Kourweogo, qui devrait générer environ 52 milliards de francs CFA (89 millions de dollars) pour le budget national, avec des fonds alloués au fonds de réserve des richesses minières.

Le gouvernement s’attèle également à formaliser l’exploitation artisanale, un secteur clé. Au premier trimestre 2025, plus de 11 tonnes d’or, principalement issues de sources artisanales, ont été collectées, marquant une forte hausse par rapport à 2024. Une réserve nationale d’or est en cours de constitution pour consolider ces efforts.

« Nous devons veiller à ce que les bénéfices de l’exploitation minière soient ressentis par le peuple burkinabè et pas seulement ses conséquences », a insisté le Premier ministre Ouédraogo. Cette vision s’inscrit dans une dynamique régionale, alors que des pays comme le Mali et le Niger adoptent des approches similaires, privilégiant la souveraineté et les intérêts nationaux face au contrôle étranger.

L’approche du Burkina Faso reflète un réétalonnage plus large en Afrique de l’Ouest, où les nations cherchent à redéfinir la gestion de leurs ressources naturelles. Reste à savoir si cette stratégie parviendra à concilier les impératifs de développement économique avec la nécessité de maintenir la confiance des investisseurs internationaux.

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