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« La transition énergétique n’est pas une solution universelle », selon Amin Nasser

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"La transition énergétique n’est pas une solution universelle", selon Amin Nasser

Les objectifs mondiaux de développement durable ne seront pas atteints sans tenir compte de l’évolution des différentes économies, de l’abordabilité des énergies alternatives et de la demande croissante d’électricité, selon le PDG d’Aramco.

S’exprimant lors de la Future Investment Initiative à Riyad, Amin Nasser a déclaré que même si la rhétorique autour du changement climatique est là, les approvisionnements plus écologiques ne sont pas prêts à répondre aux demandes du marché.

The CEO also took advantage of his speech to warn of the economic impact of abandoning fossil fuels before other energy sources are profitable.

"A single solution is not acceptable, we need a transition that takes into account the economic maturity of the different countries, and a multi-speed transition, otherwise we will not achieve what we aspire to by 2050", said Nasser.

Le PDG a souligné les pressions inflationnistes qui ont balayé le monde à la suite de la pandémie de COVID-19, en déclarant : « Les prix ont augmenté, le charbon a commencé à augmenter en termes de demande – le charbon est à son plus haut niveau aujourd’hui, 8,3 milliards de tonnes, donc nous j’ai ajouté beaucoup de charbon parce qu’il est plus abordable et que les autres alternatives ne sont pas prêtes.

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He added: "Everyone's talking about hydrogen, but it's much more expensive than traditional energy sources. Blue hydrogen costs 200 dollars per barrel of oil equivalent, while green hydrogen costs 400 dollars per barrel. Today, when you go to customers, it will be very difficult for them to sign a sales contract.

S’exprimant aux côtés de Nasser lors d’une séance intitulée « La matrice énergétique », le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanne, a fait écho à cette notion : « Oui, nous avons investi ces 15 dernières années dans le solaire, l’éolien, dans les énergies bas carbone, mais c’était pas assez pour compenser l’énorme augmentation de la demande. C’est pourquoi cette transition est complexe.

« Pour faire la transition (énergétique), ce n’est pas une question d’offre et de demande. Ce qui est complexe, c’est de changer la structure de la demande… si nous modifions l’offre, mais que nos clients ne modifient pas leur structure de demande, cela ne fonctionnera pas », a-t-il ajouté.

Le PDG d’Aramco a également souligné les perspectives linéaires dans lesquelles se déroulent les dialogues sur le changement climatique, notant qu’ils sont largement axés sur les priorités du Nord.

"Today, the energy transition does not really solve the priorities of the countries of the South, and we need to be clear about this.

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« Quatre-vingt pour cent de ce que nous produisons aujourd’hui en énergie va au Sud et non au Nord. D’ici 2050, 90 pour cent de l’énergie que nous produisons ira au Sud. Si nous ne prenons pas en compte les besoins et les priorités du Sud, nous n’atteindrons pas les objectifs énergétiques », a-t-il déclaré, tout en appelant le discours sur la transition énergétique à devenir plus inclusif des différents besoins.

Nasser warned that when it comes to emissions, there are no barriers or borders. Even if emissions are reduced in the North, if they do not meet the affordable needs of people living in poverty in the South, the collective climate objectives will not be achieved.

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