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Le monde aura toujours besoin d’hydrocarbures en 2050, selon une étude

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Le monde aura toujours besoin d’hydrocarbures en 2050, selon une étude
Même dans le meilleur des scénarios écologiques, les hydrocarbures resteront majoritaires dans le mix énergétique mondial en 2050, selon une étude de TotalEnergies. Beaucoup de décisions en la matière reposeront sur les épaules du Sud global.
Transition pas si verte que ça. Malgré les efforts de la communauté internationale pour se diriger vers des énergies moins polluantes, le gaz, le charbon et le pétrole resteront des incontournables en 2050, selon une étude de TotalEnergies.
Le groupe français a imaginé trois scénarios pour 2050. Mais même dans le plus optimiste, la part des hydrocarbures atteindra toujours 40% de la demande en énergies, contre 60% pour le renouvelable et le nucléaire.
Le scénario le plus pessimiste débouche sur une part 70% d’hydrocarbures, accompagnée d’une hausse des températures de 3 degrés. Le scénario médian arrive à une part de 55% en hydrocarbures, si la Chine abandonne le charbon.

Le Sud Global, clé du problème

L’étude de TotalEnergies souligne aussi le rôle que le Sud global aura à jouer dans une potentielle transition verte. D’ici 2050, la demande en énergie des pays émergents sera multipliée par 1,7 même dans un scénario optimiste.
Le défi mondial consiste à sortir peu à peu des hydrocarbures, sans pour autant léser les pays émergents qui appuient en grande partie leur développement sur ces énergies.
« La transition énergétique doit répondre à l’aspiration légitime du Sud global à un niveau de vie plus élevé: sortie de la pauvreté, accès à l’éducation, à la santé, ce qui suppose en premier lieu l’accès à l’énergie », résume ainsi le rapport.
Pour parvenir à l’équilibre, une forme de justice climatique doit s’imposer, basée sur des financements mais aussi des transferts de technologie et de la formation, souligne ainsi l’étude. En 2022, les participants de la COP27 s’étaient d’ailleurs déchirés sur l’idée d’une compensation de « pertes et dommages » climatiques pour les pays pauvres. Un texte avait été voté in-extremis.

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