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What do I need to know about COP29 in Azerbaijan?

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Que faut-il savoir sur la COP29 ?

In November 2024, Azerbaijan will host the United Nations Climate Change Conference, COP29, for the first time. This global event will be held in Baku, against a complex backdrop of energy challenges, climate change and geopolitical tensions. More than 200 countries are expected to attend this major summit, which will take place from 11 to 22 November at Baku Stadium. The conference will be chaired by Mukhtar Babayev, Azerbaijan's Minister of Ecology and Natural Resources, and a former executive of the national oil and gas company, SOCAR.

With the world heading for global warming of around 2.7°C, far from the targets set out in the Paris Agreement, this COP is particularly eagerly awaited for its ability to generate concrete action. However, the choice of Baku, an oil-producing capital, to chair the conference has many observers questioning the compatibility between global climate ambitions and the economic reality of the host country, which is heavily dependent on hydrocarbons.

An oil-producing country to preside over the COP: a paradoxical signal?

L’Azerbaïdjan est un membre clé de l’OPEP+ et dépend de ses ressources pétrolières et gazières pour près de 50 % de son PIB et plus de 90 % de ses recettes d’exportation. Historiquement, Bakou est l’une des capitales mondiales du pétrole, avec une exploitation datant du début du 20e siècle. Aujourd’hui, l’exploitation gazière a pris le dessus, et le pays exporte principalement son gaz vers l’Europe, notamment dans le contexte de la transition énergétique européenne visant à réduire la dépendance au gaz russe.

Cette forte dépendance aux hydrocarbures soulève un paradoxe majeur. Le président de la COP29, Moukhtar Babayev, a d’ailleurs confirmé que l’Azerbaïdjan continuerait d’augmenter sa production de gaz, justifiée comme une « énergie de transition ». Cette déclaration a suscité des critiques, notamment de la part d’ONG, qui estiment qu’il existe un conflit d’intérêts évident. Pour Romain Ioualalen de l’ONG Oil Change International, « organiser la COP29 est un pari risqué pour Bakou, qui sera attendu au tournant sur sa politique climatique ».

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Climate ambitions under pressure

La mission principale de la COP29 sera d’accélérer la transition mondiale vers un avenir bas-carbone et de renforcer les engagements nationaux pour limiter le réchauffement à 1,5°C. Cependant, les plans actuels des nations placent le monde sur une trajectoire de réchauffement de 2,5° à 2,9°C d’ici la fin du siècle. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime que ce seuil critique de 1,5°C pourrait être atteint entre 2030 et 2035, rendant plus pressante que jamais la nécessité d’agir.

L’un des enjeux majeurs de la COP29 sera donc de réviser et d’actualiser les Contributions déterminées au niveau national (NDC), c’est-à-dire les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre des différents pays. Ces engagements devront être suffisamment ambitieux pour maintenir l’objectif de 1,5°C en vie, tout en favorisant une transition juste pour les pays les plus vulnérables.

Climate financing at the heart of the debate

Un autre point crucial de cette COP sera le financement climatique, notamment pour les pays en développement. En 2022, pour la première fois, les pays développés ont atteint l’objectif de mobiliser 100 milliards de dollars annuels pour la transition climatique des pays en développement. Toutefois, ces financements restent très en deçà des besoins réels, estimés à 2 400 milliards de dollars par an d’ici 2030 selon le GIEC. L’Azerbaïdjan a déjà fait des propositions ambitieuses dans ce domaine, notamment via la création d’un fonds spécial, le *Climate Finance Action Fund* (CFAF), qui pourrait être alimenté par les contributions volontaires des producteurs d’énergies fossiles.

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Although this initiative is innovative, it has met with criticism. Some NGOs, such as Global Citizen, believe that voluntary contributions lack transparency and will not be enough to meet the massive financing needs. They are calling for the introduction of more binding taxation mechanisms for polluting industries, including oil and gas, as well as sectors such as aviation and shipping.

A reputation issue for Baku

Au-delà des enjeux climatiques, la présidence de la COP29 est également une opportunité pour l’Azerbaïdjan de redorer son image internationale. Le pays, souvent critiqué pour son bilan en matière de droits humains, utilise depuis des années l’organisation d’événements internationaux pour soigner son image (Eurovision, Grand Prix de Formule 1, etc.). Cependant, cet effort de diplomatie internationale est également vu par certains comme une tentative de *greenwashing*, en particulier au regard de la répression accrue des militants écologistes et des défenseurs des droits humains dans le pays.

En octobre 2024, un rapport de Human Rights Watch a dénoncé l’arrestation de plusieurs militants critiques des politiques gouvernementales. Ces arrestations viennent ternir l’image d’un pays qui se veut être le centre des négociations climatiques mondiales pendant deux semaines.

A COP under high surveillance

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La COP29 à Bakou s’annonce comme un rendez-vous décisif dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Alors que le monde attend des actions concrètes et des financements accrus pour soutenir la transition énergétique, l’Azerbaïdjan devra jongler entre ses intérêts économiques liés aux hydrocarbures et les attentes internationales en matière de leadership climatique.

For Mukhtar Babayev and his team, the task is twofold: to conduct ambitious climate negotiations while responding to criticism about the compatibility of the Azerbaijani presidency with fossil fuel reduction targets. The eyes of the world will be on Baku, where every decision will be scrutinised, both on the substance of the climate talks and on the way the country manages its own energy and political contradictions.

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